Les Ballets Jazz de Montréal
Les Ballets Jazz de Montréal
Né de la collaboration entre Geneviève Salbaing, Eva Von Genscy et Eddy Toussaint en 1972, BJM – Les Ballets Jazz de Montréal, est une compagnie de répertoire qui crée, produit et diffuse des spectacles de ballet contemporain basés sur la technique, la rigueur et l’esthétique du ballet classique, tant sur les scènes locales, nationales qu’internationales.
La compagnie offre à ses artistes un entrainement professionnel de haut niveau en ballet, permet aux chorégraphes de réputation internationale de développer leur propre recherche en accord avec l’identité de BJM, et génère enfin un répertoire exclusif et accessible à tout public. Grand ambassadeur de la danse québécoise dans le monde, les BJM offrent aujourd’hui un produit artistique, sexy, explosif, original, accessible et remarqué par l’excellence de son exécution.
les Danseurs d'Alvin Ailey, comme tous les danseurs ne peuvent toujours pas réintégrer leur studio de danse et les scènes... Alors ils dansent, partout ou ils peuvent... Chez eux, dans la rue, sur les toits des immeubles New-yorkais, dans les jardins, etc...
Reggaetón - Danse Urbaine
Le Reggaetón - Danse urbaine
Le Reggaetón désigne la danse qui accompagne la musique du même nom. Avec l'explosion du genre musical durant la première décennie du 21ème siècle, cette danse urbaine a connu un grand essor. Très en vogue dans les Caraïbes et plus largement dans toute l'Amérique latine, elle a aujourd'hui envahi l'Europe. À Cuba, les jeunes ne dansent plus que le Reggaetón, la Salsa est déjà dépassée !
Technique générale
Le Reggaetón est une danse d'expression libre. Il n'y a donc pas de pas de base fixe à l'image de danses telles que la Salsa, le hip hop ou le jazz. Elle se caractérise par une série de petits pas répétés. Elle intègre des éléments de la Salsa, de l'Afro-Cubain, du Dancehall, du Hip-Hop ou du Ragga. L'état d'esprit qui accompagne la danse Reggaetón est celui du despelote ("pagaille") qui désigne le fait de danser seul, librement et avec énergie.
Durant l'exécution de la danse, le corps est bien ancré dans le sol. Les jambes sont fléchies pour autoriser les mouvements du bassin. La combinaison bassin/torse joue un rôle central dans la danse. Elle demande alors une grande isolation corporelle pour la rendre indépendante des mouvements des pieds, des épaules, des bras et de la tête.
Parmi les mouvements les plus utilisés, on peut citer les ondulations, les rotations notamment du bassin mais surtout les tremblements ou tembleque (mouvement vibratoire de l'ensemble du corps généré à partir du bassin).
Racines
Le mot reggaeton est un mot-valise, issu du mélange entre reggae et le mot espagnol maratón (marathon). D’autres soutiennent qu’il provient de Reggae et du mot anglais Town (ville).
Les premiers enregistrements de reggae en Amérique latine ont été réalisés au Panama au milieu des années 1970. Un grand nombre d’immigrés Jamaïquains étaient arrivés pendant la construction du canal de Panama et ils ont apporté avec eux la musique reggae à la population locale.
La danse Bollywood
La danse Bollywood
Le terme « Bollywood » évoque pour la plupart des spectateurs occidentaux les images des scènes de danse caractéristiques du cinéma indien. Une véritable passion planétaire pour la « danse Bollywood » s’est même développée depuis une dizaine d’année et de plus en plus de cours de ce genre chorégraphique sont proposés dans de très nombreux pays européens ou américains. Mais d’où vient véritablement cette danse ? Quelle est son histoire ?
Bollywood est un terme qui a été construit dans les années 1970 en associant la première lettre de Bombay, la capitale du cinéma commercial en Inde, et Hollywood. Mais en fait, on avait déjà utilisé ce procédé dans les années 1930 pour qualifier le cinéma bengali de Calcutta dont les studios se trouvaient à Tollygunge et qui était devenu « Tollywood ». Le cinéma tamoul, quant à lui, se fait appeler « Kollywood », en référence aux studios de Madras situés à Kodambakkam.
Cependant, hors de l’Inde, Bollywood désigne le cinéma commercial indien en général. Et ce cinéma reprend les ingrédients de la tradition des arts de la scène en Inde consignés dans le traité du théâtre bimillénaire : le Nāṭyaśāstra . On y retrouve donc à la fois des scènes jouées, de l’action, des chansons et des danses.
Le cinéma a été jusqu’à la fin des années 1990 le divertissement le plus populaire en Inde. Le prix d’entrée en était modique et la production phénoménale. La télé a peu à peu remplacé les grands écrans mais les Indiens du continent comme ceux de la diaspora, qui ont largement contribué à la popularisation de Bollywood, sont toujours aussi friands de 7ème art. Ils ont été rejoints par des amateurs du monde entier qui échangent les DVD et attendent la sortie du prochain succès.
Une danse hybride très singulière
Il est difficile aujourd’hui de nommer toutes les influences à l’origine des chorégraphies actuelles du cinéma indien. Jusqu’aux années 1960 on y retrouvait surtout des éléments de bharata
natyam et des autres formes classiques ou folkloriques de danses indiennes. Mais depuis, on y a rajouté des mouvements de rock, de « break dance », de danse orientale (type danse du ventre) ou de
« modern jazz » entre autres. Les chorégraphies modernes ont tendance à intégrer tous les éléments spectaculaires des clips de variété internationale ou même de spectacles de danse contemporaine.
Farah Khan, ex-actrice sans formation de danse classique indienne devenue l’une des chorégraphes les plus célèbres du cinéma indien, avoue ainsi avoir été principalement influencée par Michael Jackson dont la vidéo Thriller a été le déclencheur de sa carrière.
On retrouve principalement dans les films trois types de chorégraphies : les numéros romantiques en duo, les mouvements d’ensemble très énergiques et des danses très lascives (dans les limites de la bienséance indienne).
L’importance accordée aux costumes est majeure, ils sont un signe essentiel dont dépend l’ambiance de la scène : extravagants, kitschissimes ou classiques tous témoignent d’un amour débordant pour les couleurs éclatantes, le strass et les paillettes. S’appuyant sur des musiques populaires aux sonorités actuelles mais avec une touche d’indianité et des paroles dans une langue indienne, la danse Bollywood est un genre très reconnaissable à part entière.
styles chorégraphiques : grâce à son côté exotique, elle a fait son entrée à Hollywood dans les années 2000 avec Ghost World qui présentait dans sa scène d’ouverture un extrait du film Gumnaam, immense succès de Bollywood de 1965, et surtout avec Moulin Rouge de Baz Luhrman et sa célèbre scène Hindi Sad Diamonds tournée à Bombay.
Des comédies musicales comme Bharati ou Bollywood Legends reprennent sur toutes les scènes du monde l’esprit de ces chorégraphies. Ainsi ce genre typiquement cinématographique au départ se transforme-t-il en spectacle vivant. Les chorégraphies filmées imitées pendant des décennies par tous les enfants indiens au cours des réunions de famille sous l’œil attendri des adultes ont obtenu leurs lettres de noblesses et sont jouées dans les plus grands music halls du monde.
De nos jours on peut se former à la danse Bollywood dans des écoles qui ont fleuri dans toutes les villes indiennes et même en Europe. On y apprend une danse qui peut être gracieuse ou acrobatique, lente et expressive ou musclée et sportive mais en perpétuelle évolution, toujours inventive tout en restant ancrée dans une tradition typiquement indienne.
Paul Taylor
Paul Taylor,
Né en Pennsylvanie le 29 juillet 1930, ce fils d'une cuisinière avait décidé de devenir danseur après avoir découvert un livre sur Vaslav Nijinsky, le danseur virtuose des Ballets russes.
D'abord danseur surdoué pour lequel Merce Cunningham, Martha Graham ou George Balanchine ont créé des rôles, Paul Taylor a, à partir de 1954, lancé sa propre compagnie. "Il a élargi le champ de la danse moderne et l'a rendue surtout plus populaire, moins prétentieuse, en y ajoutant une pincée d'humour malicieux",
L’œuvre de Paul Taylor (135 chorégraphies) offre plusieurs facettes : parfois claire et joyeuse, parfois sombre, parfois drôle, souvent loufoque même, mais aussi lyrique et poétique, il est le chorégraphe des architectures légères à l’écoute de la musique.
Observateur inquiet de la société, il dresse avec un humour corrosif le portrait des comportements, tourne en dérision les travers de nos contemporains et dénonce
les manipulateurs ou l’emprise exercée par un groupe. Il joue aussi des apparences et du réel aux frontières du rêve et de l’imaginaire, visité par l’ange du bizarre. La danse de Paul Taylor
n’est pas qu’un « divertissement ».
Taylor était de cette génération de chorégraphes qui voulait donner à l'Amérique une autre spécialité que le jazz. Sa technique reste enseignée dans de nombreuses
compagnies de danse, chez Alvin Ailey par exemple, pour la fluidité et le sens de l'espace qu'elle transmet aux danseurs.
Un ballet de Paul Taylor/ Airs
Bob Fosse
Bob Fosse
est né sous le nom de Robert Louis Fosse, à Chicago, fils d'un acteur de vaudeville, il monta sur les planches dès l'enfance mais commença sa carrière professionnelle comme danseur. Il apparaît dans quelques films (Kiss me, Kate en 1953, dont il assure aussi la chorégraphie sans apparaître au générique) et signe officiellement sa première chorégraphie à Broadway en 1954.
Très influencées par Jérome Robbins, ses chorégraphies lui valent une grande renommée à Broadway. Celles-ci, métissées, baroques et fluides, mêlent souvent la
musique jazz au cancan, au charleston, à la marche ou même à des danses européennes plus anciennes.
On appelle son style chorégraphique le ''Jazz Hand'' car Bob Fosse à un gros travail chorégraphique sur les mains....
Il passe à la réalisation cinématographique avec Sweet Charity en 1969, remake musical des Nuits de Cabiria de Federico Fellini. Son deuxième film, Cabaret (1972), obtient 8 Oscars dont celui du meilleur réalisateur.
En 1986 il met en scène et chorégraphie Big Deal, comédie musicale qu'il a lui-même écrite.
Bob Fosse reçut de nombreux prix pour son travail, parmi lesquels un Tony Award pour Pippin, un Oscar pour Cabaret et un Emmy Award pour Liza with a Z. Il est le premier artiste à recevoir ces trois grandes récompenses la même année. Il a aussi reçu la Palme d'or à Cannes en 1980 pour All that Jazz(Que le spectacle commence) (obtenue ex aequo avec Akira Kurosawa pour Kagemusha). Ce dernier film est très largement autobiographique.
En 2019, sa vie avec sa troisième et ultime épouse, la star de Broadway Gwen Verdon, est l'objet d'une série télévisée Fosse/Verdon, avec Sam Rockwell et Michelle Williams.
Jérome Robbins
Jérome Robbins
Né à New York City en 1918. Après avoir appris la danse moderne et classique,
il débute sa carrière en 1937 comme danseur dans des comédies musicales.
À partir de 1940, il se consacre au ballet. Quatre ans plus tard, en 1944, il crée
sa toute première chorégraphie pour le spectacle Fancy Free, qui fut adapté
plus tard en comédie musicale sous le titre On the Town. Ses chorégraphies
innovantes pour les musicales de Broadway le rendent célèbre dans tous le
pays, citons : High Button Shoes (1947), The King and I (1951), Peter Pan (1954),
le légendaire West Side Story (1957) et Fiddler on the Roof (1964). En 1989, une
anthologie des chorégraphies de ses débuts fut produite à Broadway.
Jerome Robbins fut engagé par Georges Balanchine en 1949 comme directeur
artistique associé du New York City Ballet, et de 1983 à 1990, il partagea la
position de maître de ballet en chef avec Peter Martins. Il fut danseur étoile
du New York City Ballet et chorégraphia 9 ballets avant de fonder en 1959
« Ballets : USA ». Un grand nombre des 66 ballets qu’il créa sont toujours
produits par le New York City Ballet, comme Dances at a Gathering (1969) et
Goldberg Variations (1971).
Jerome Robbins reçut plusieurs distinctions : le médaillon Handel de la ville
de New York en 1976, le Kennedy Center Honors en 1981 et la médaille
Nationale des Arts en 1988.
Jerome Robbins est décédé en 1998
Maurice Béjart
- Maurice Béjart est né le 1er janvier 1927 à Marseille. De son vrai nom Maurice Berger, devait plus tard adopter, en hommage à Molière, le patronyme de l'épouse de celui-ci, Armande Béjart.
- Après une licence de philosophie, il abandonne ses études pour se consacrer à la danse, découverte à l'âge de 14 ans sur les conseils de son médecin pour "fortifier son corps malingre". Il suit une formation classique à Londres et Paris et signe sa première chorégraphie en 1952 pour un film suédois "L'oiseau de feu", dont il est le premier interprète. Dénonçant rapidement un art "coupé des masses", Maurice Béjart innove avec "Symphonie pour un homme seul" (1955), sur la musique d'avant-garde de Pierre Henry et Pierre Schaeffer.
- Grâce à lui, la danse devient physique, sensuelle et les artistes prennent vie. Face à la résistance des cercles traditionnels, il doit s'exiler et rejoint Bruxelles, où son "Sacre du Printemps" reçoit un accueil triomphal au Théâtre royal de la Monnaie (TRM).
Un an plus tard, Maurice Béjart fonde à Bruxelles les Ballets du XXème siècle : ses chorégraphies, montées à un rythme rapide dans la capitale belge avant de partir faire le tour du monde, rencontrent un vif succès.
- Si ses réalisations ont fait le tour du monde (mais sans jamais vraiment s'imposer dans les pays anglo-saxons), il a construit sa carrière à partir de la Belgique, où il a dirigé sa troupe 27 ans durant, puis de la Suisse, de 1987 à aujourd'hui. Parmi ses réalisations, figurent le "Boléro" (1960), la "IXème symphonie" de Beethoven (1964), "Roméo et Juliette" (1966), "Messe pour le temps présent" (1967) ou encore "Malraux" (1986).
- A la suite d'un bras de fer avec le directeur du Théâtre Royal de la monnaie, Gérard Mortier, Maurice Béjart poursuit son aventure en Suisse en 1987 avec sa troupe, rebaptisée le Béjart Ballet Lausanne, puis avec le Rudra Béjart Ballet (1992), qui dispense une formation de danseur sur deux ans. Il a également ouvert une école à Dakar et à Bruxelles.
Maurice Béjart imagine des créations ambitieuses, frôlant la démesure, comme "Ring um den Ring" (1990) d'après Wagner, ou "MutationX" (1998). Plus récemment, on lui doit aussi "Mère Teresa et les enfants du monde" (2002), "Ciao Federico" (Fellini, en 2003), "Zarathoustra" (2006).
- Il a été élevé à l'ordre du Soleil levant (1986) par l'empereur japonais Hirohito, nommé Grand Officier de la Couronne (1988) par le roi belge Baudouin, élu en 1994 membre de l'Académie (française) des Beaux-Arts. En dépit d'une carrière internationale, il n'a jamais réussi à s'imposer dans les pays anglo-saxons.
- Parallèlement, il publie de nombreux romans, pièces de théâtre, livres souvenirs et journaux intimes. Energique et travailleur, peu mondain, Maurice Béjart a reçu des titres prestigieux, au Japon, en Belgique et en France où il est élu en 1994 à l'Académie des Beaux-Arts.
- A cause de sa santé, le plus populaire des chorégraphes français était contraint depuis plusieurs années de réduire son activité au Béjart Ballet Lausanne, qu'il dirigeait depuis 20 ans après avoir régné à Bruxelles sur le Ballet du XXe siècle pendant plus d'un quart de siècle.
"J'ai sorti la danse des salles d'opéra pour l'implanter au Palais des sports, aux Jeux Olympiques, au Festival d'Avignon", aimait-il dire, fier d'avoir fait connaître sa discipline à un large public. Il voulait faire de la danse "l'art du XXe siècle".
Source: le nouvel obs.
Plus que tout autre, Jorge Donn restera comme l'interprète parfait de l'univers de Maurice
Béjart qu'il découvrit à l'âge de 14 ans à Buenos Aires. Né le 28 février 1947, le jeune Argentin avait commencé la danse à l'âge de 4 ans avant de poursuivre son apprentissage au sein de l'école du Ballet du Théâtre Colon. Mais l'académisme de cette formation ne lui suffisait pas et la découverte du style béjartien à travers «Le Sacre du printemps» fut pour lui un véritable choc.
Décidé à intégrer ce monde, le jeune homme n'hésita pas longtemps, réunit la somme lui permettant d'effectuer le voyage vers Bruxelles et vint frapper à la porte de Béjart en lui annonçant tout simplement qu'il voulait danser dans sa compagnie. D'abord peu convaincu par ce garçon de 16 ans dont la technique laissait nettement à désirer, Béjart fut néammoins séduit par son aplomb. Sa volonté et son ardeur au travail finirent par convaincre le chorégraphe qui se rendit rapidement compte qu'il avait face à lui un diamant brut qui bientôt brillerait de mille feux. La maladie subite d'un danseur qu'il fallut remplacer au pied levé décida de son avenir.
Les danseurs New-yorkais
de Alvin Ailey danse "Révélation" dans leur appartement.. Joli Moment!
Danse jazz lance un défi!
apprenez une petite combinaison de bras hip hop, et apprenez là à quelqu'un de votre famille!
Et bien tournez, maintenant!
Wayne Byars nous expliques comment faire pour réussir les pirouettes.
Bonjour les Jazz.... Aujourd'hui, je vous propose de rencontrer Matt Mattox: le père du modern jazz.
Dès le milieu des années 1950, Matt Mattox est salué pour avoir totalement renouvelé la danse jazz. Il conçoit un style très subtil, plus complexe rythmiquement et bien plus éclectique que ce que l’on connaissait jusque-là. Il y mêle habilement les claquettes, la danse classique et moderne ainsi que quelques pas de tradition folklorique. Il en tirera une technique d’enseignement très particulière qu’il appelle freestyle et que l’on nommera plus
tard en France « modern jazz ».
Bonjour, les jazz...
Pour vous Alvin Ailey, bien sur....
Et vous pouvez découvrir mes mentors Reney Deshauteur et Rick Odums...
Et bien d'autres infos sur la danse à suivre au fil des jours...
Je vous souhaites de bons moments jazz...
Alvin Ailey Amerian Dance Theater - Révelation et Wade in the water
Alvin Ailey
Né à Rogers (États-Unis) le 05/01/1931 ; Mort à New York (États-Unis) le 01/12/1989:
Alvin Ailey est né le 5 janvier 1931 au Texas dans une famille afro-américaine, avant de grandir à Los Angeles. Séduit par la danse au début de son adolescence, il suit une formation hétéroclite à de nombreuses techniques de danse : classique, jazz, moderne, contemporaine. En 1958, il fonde dans la 92ème rue de New York sa propre compagnie en réunissant une troupe de danseurs noirs, encouragé par la chanteuse Lena Horne. Cette compagnie, l’Alvin Ailey American Dance Theater, bouleverse alors l’univers de la danse contemporaine et jazz. Peu de danseurs et chorégraphes noirs évoluent ou exercent leur métier au sein des grandes académies ou troupes dites classiques ou traditionnelles.
Alvin Ailey veut promouvoir et populariser la culture afro-américaine, ses origines, ses croyances. Le cultissime ballet « Revelations » (1960), avec ses mouvements modernes « traditionnels » sur des negro-spirituals, en est un puissant condensé et entrera dans l’Histoire de la danse. « Revelations » traduit l’abnégation, la délivrance, la foi. Dans d’autres ballets à venir, il sera également question des souffrances de l’esclavage comme dans « Cry » en 1971. La danse d’Alvin Ailey est une sorte de génial syncrétisme de danse afro-américaine et contemporaine « académique ».
Alvin Ailey est très imprégné par le blues, dérivé des chants de travail et des gospels afro-américains, et le jazz. En hommage à son ami Duke Ellington, célèbre pianiste et compositeur, Alvin Ailey monte « Night Creature » en 1974 et « Pas de Duke » en 1976, un pas de deux initialement dansé par Judith Jamison et Mikhaïl Baryshnikov. La partition de « The Winter in Lisbon » (1992) de Billy Wilson, également au répertoire de la compagnie, est signée par le trompettiste noir-américain Dizzie Gillespie.
Son oeuvre et sa danse s’inscrivent aussi dans le combat contre la ségrégation raciale. Formé par un disciple de Katherine Dunham, Ailey fut interpellé par les tournées historiques dans le sud ségrégationniste des Etats-Unis de la première compagnie afro-américaine de danse moderne. Il créa 79 ballets tout au long de sa vie avec l’Alvin Ailey American Dance Theater, aujourd’hui l’une des plus importantes et célèbres compagnies de danse de New York. L’universalité de son langage, la puissance émotionnelle et la force théâtrale des œuvres d’Alvin Ailey le feront inviter par d’autres compagnies pour y réaliser des chorégraphies : le Joffrey Ballet, l’American Ballet Theatre, le Harkness Ballet, le London Festival Ballet, le Ballet de la Scala de Milan, et l’Opéra de Paris ( création de « Au bord du précipice » en 1983).
Revelations
Reney Deshauteur
RENEY DESHAUTEURS
Guadeloupéen d'origine et de naissance, passe toute son enfance en Guadeloupe, mais la vie économique dans l'île ne lui offrant guère d'avenir il s'engage dans l'armée de l'air française ; c'est une fois son contrat honoré qu'il décide de danser; Ce n'est certes pas une vocation tardive, car dans son pays la danse fait partie du quotidien, et pour lui c'était une passion. Il va travailler avec Robinson (lui-même élève de Katherine Dunham) et pendant deux ans il s'initie à la technique de Matt Mattox, puis à celle de Luidgi et s'imprègne des différents styles en regardant danser de nombreux professeurs. Par la suite, les voies du spectacle semblent s'ouvrir à lui, mais très rapidement, des accidents successifs vont entraver cette vocation, aussi s'orientera-t-il essentiellement vers l'enseignement et sera-t-il très souvent directeur artistique; sa renommée en temps que professeur contribuera largement à faire connaître la danse jazz en France.
Les positions de bras en danse jazz!